Libia: mercenari sub-sahariani a sostegno di Gheddafi?
Fin dai primi giorni della rivolta in Libia giravano voci su mercenari stranieri provenienti sia dall’Africa Sub-sahariana [en, come tutti gli altri link salvo ove indicato] sia dall’Europa orientale che affiancavano le truppe fedeli al colonnello Gheddafi.
Un video (avviso: immagini esplicite) in particolare, diffuso su Internet il 19 febbraio, ha alimentato le prime indiscrezioni sui mercenari africani in Libia. Queste informazioni hanno scatenato un acceso dibattito nei media tradizionali [en] [fr] e nei blog africani.
Militari a Tripoli. Immagine (autore sconosciuto) pubblicata nella pagina Facebook del Lybian Youth Movement.
In Guinea, il blog leguepard.net pubblica un articolo di Saliou Bah [fr], dove il direttore del quotidiano guineano Le jour de Conakry [fr] dichiara:
Les présidents Guinéen, Burkinabé, Angolais, Soudanais, Tchadien, Centrafricain et autres ont été contactés par les « émissaires » du guide [Mouammar Kadhafi], tous ont répondu positivement à la demande de sauvetage du patron de la révolution verte.
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Ils sont des centaines de militaires Guinéens à avoir quitté la capitale Guinéenne au début du mois [de février] pour Tripoli.
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Joint au téléphone par la rédaction de lejourguinee, un Guinéen résident à Tripoli depuis 18 ans, confirme avoir vu des militaires Guinéens aux cotés des forces « mercenaires » pro Kadhafi dans les rues de la capitale en train de « restaurer » l'ordre. « Il y a bel et bien des Guinéens parmi les forces de répression en Libye » nous dit-il avant de raccrocher son téléphone.
Gli emissari della guida [Gheddafi] hanno contattato i presidenti della Guinea, del Burkina Faso, dell’Angola, del Sudan, del Chad e dei Paesi centro-africani e tutti hanno risposto positivamente alla richiesta di salvare il capo della rivoluzione verde [il colpo di stato libico del 1960].
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Centinaia di soldati guineani hanno lasciato la capitale [Conakry [it] all’inizio di febbraio diretti a Tripoli.
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Raggiunto telefonicamente dalla redazione di lejourguinee, un cittadino guineano che vive a Tripoli da 18 anni ha confermato di aver visto i militari guineani affiancare le “truppe mercenarie” pro-Gheddafi per le strade della capitale mentre “ristabilivano” l’ordine nella città. Prima di riagganciare ha detto: “Effettivamente c’erano dei guineani fra le forze di repressione libiche”.
Il governo del Ciad nega ufficialmente [fr] ma la redazione [fr] del sito Tchadactuel ha le sue fonti:
La Libye a demandé au [président tchadien] de lui envoyer des hommes et mobiliser les tchadiens de Libye, ce qu'il fait à merveille.Selon des sources concordantes Kadhafi aurait demandé le même service aux soudanais, mais ces derniers auraient poliment décliné la demande, par contre, ils autorisent les soudanais volontaires à se rendre en Libye via le Tchad.
Omar Libya [fr], cittadino libanese esiliato a Londra, “osservatore” per la rete televisiva France24 e coordinatore della pagina Facebook del Libyan Youth Movement, riprende le voci che circolano nella comunità libica:
Les manifestants ont filmé ces vidéos, non par sadisme, mais pour montrer au monde entier que Mouammar Kadhafi a recruté des mercenaires africains pour s’assurer que la répression soit radicale. Il y a une rumeur selon laquelle ils seraient payés 9 000 euros par Libyen tué [Certains sites libyens parlent de 30 000 dollars (22 000 euros) pour la mission, d’autres de 500 dollars par jour (370 euros). Ces rumeurs ne sont pas vérifiées]. Ce qui est sûr, c’est qu’ils ne parlent pas l'arabe dialectal local. Ils parlent souvent anglais ou français.
La Lega Libica per i Diritti dell’Uomo (LLHR) pubblica [fr] una relazione, ripresa dalla Federazione Internazionale per i Diritti Umani, nella quale afferma:
La répression serait menée par les forces de sécurité avec le soutien de mercenaires tchadiens, zimbabwéens, et d’anciens miliciens [libériens] de Charles Taylor. L’utilisation, par les forces de sécurité et les agents de l’État sous son contrôle effectif, de balles réelles et d’armes lourdes pour mener la répression et des bombardements indiscriminés des populations civiles constituent des violations graves du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire.”
Ma in base ai termini [fr] del Comitato Internazionale della Croce Rossa e alle definizioni [it] del protocollo delle convenzioni di Ginevra, tutti coloro che cercano di reprimere le rivolte in Libia vanno forse considerati mercenari? Vi sono almeno due categorie di uomini in divisa nella repressione libica: i libici neri dell'esercito libico e i soldati inviati dai governi su richiesta della “guida” [Gheddafi].
Un blogger guineano, alpha, spiega [fr]nel forum boubah.com:
Les arabes utilisent le mot africain pour désigner les personnes d'origine noire, comme on dit african american aux states. Ils sont d'ailleurs très nombreux dans un des corps de l'armée libyenne qu'on appelle aussi la LÉGION ISLAMIQUE. C'est un corps qui est calqué sur le modèle français de la légion étrangère. Cette armée des mercenaires a été constitué par Kadhafi lors de la guerre contre le Tchad (Bande d’Aozou), [composée] essentiellement d'éléments sahéliens (Tchad, Niger, Soudan etc).
Gli arabi usano il termine “africano” per indicare tutte le persone di colore che, invece, negli Stati Uniti vengono chiamate afro-americane. E nella Legione Islamica, un corpo dell’esercito libico, se ne trovano molte. Questo corpo ricalca il modello francese dalla Legione Straniera. É un esercito creato da Gheddafi durante la guerra contro il Ciad (Striscia di Aozou [it]), composto essenzialmente da saheliani [it] (Ciad, Nigeria, Sudan ecc).
Disgusto e indignazione sono ampiamente condivisi dai mezzi di informazione. Colete Claraz [fr] commenta sul sito del quotidiano francese Figaro:
Rien de nouveau sous le soleil. Tous les dictateurs le font. Ex : Chavez. il s'est entouré de miliciens qui ne sont pas vénézuéliens mais cubains. Donc, en cas de contre-révolution, ces derniers sauront quoi faire. On parle même de mercenaires cubains en Libye.
dd lolo [fr] aggiunge:
[…] je doute qu’il y ait vraiment beaucoup de professionnels dans le lot il est facile pour khaddafi d’employer des pauvres bougres d’Afrique subsaharienne ou des pays d’Europe de l’est pour faire le sale travail en compagnie de ses troupes libyennes.
dd lolo esorta [fr] la Commissione Africana dei Diritti dell’Uomo e dei Popoli (ACHPR) e il Consiglio di Pace e Sicurezza dell’Unione Africana [it] (AU) a intervenire immediatamente.
L’Organizzazione Internazionale per le Migrazioni [it] teme per la sorte dei migranti africani [fr] che vivono in Libia senza documenti e possono diventare le vittime di una “psicosi dei mercenari”:
Sur les dizaines de milliers d'Africains subsahariens et de sud Asiatiques qui travaillent en Libye, seul un petit nombre est parvenu à atteindre la frontière jusqu'ici. Cela est probablement dû au manque de ressources pour payer le transport.
Questo post fa parte dello speciale di GVO sulle rivolte in Libia, in inglese e in italiano.
